mercredi 22 octobre 2014

Miss Afrique International 1ère édition

L’Initiative d’Olga Fafolahan qui prône zéro famine en Afrique

Le Bénin s’apprête à abriter un événement culturel d’envergure internationale. Il s’agit du concours international de beauté Miss Afrique International. Une initiative de notre compatriote l’esthéticienne et cosméticienne Olga Fafolahan, directrice de la gamme de produits de beauté Clara Fafola. Ce projet qu’elle pilotait depuis 2011, vient à sa consécration grâce à son engagement, à sa dextérité et à son sens managérial. Elle tient à donner une visibilité au Bénin et à l’Afrique par ce grand rassemblement de toute la diaspora africaine dans le monde autour de la beauté. Ceci pour réfléchir sur les problèmes majeurs de l’Afrique dont la famine. La première édition qui prend son envol ce jour, par le colloque international sur la sécurité alimentaire, réfléchit sur la famine sur le Continent.

Clara Olga Fafolahan, Miss Bénin 96-97, Initiatrice du Mai


Mettre les opérateurs économiques ensemble, créé entre ses patrons des grosses entreprises africaines et de la diaspora, une synergie d’action pour mettre l’Afrique sur orbite. Lutter contre la famine et la sécurité alimentaire et garantir un environnement de paix et de quiétude aux populations africaines. Construire des villages soleil composés d’écoles, de centres de santé, de centres de formation artisanale et de formation des nouvelles méthodes agricoles, pour les victimes de guerre. Participer activement au rayonnement de l’Afrique en donnant une autre image de cette Afrique, dont on ne fait que diffuser des images de guerre et de famine, sur les écrans des chaines internationales. Tout ceci ne sera possible que par le biais du plus prestigieux concours de beauté, de Miss Bénin 1996-1997, Olga Clara Fafolahan. Cette béninoise intègre, soucieuse du développement de sa Patrie et de son Continent, a peaufiné pendant trois ans ce projet qui voit le jour aujourd’hui. Miss Afrique International (Mai) 2014, voudrait être le chemin par lequel, l’Afrique trouvera le salue, face aux maux qui la minent. Un concours de beauté qui regroupe toutes les Miss au niveau de chaque pays du Continent et les Miss africaines de la diaspora. Ce concours de la plus belle femme noire du monde, se penche cette année sur la lutte contre la famine. Il voudrait comme tous les autres concours de beauté, faire la promotion de la beauté de la femme africaine. Initiative de Clara Fafola Cosmétique, elle est soutenue par Miss Forever Association, une association composée de Miss pour la lutte contre la famine dans le monde. Ce sera à travers un colloque qui se tiendra tout à l’heure au Bénin Marina Hôtel, entre opérateurs économiques du Continent et de la diaspora, sur la sécurité alimentaire et la lutte contre la famine. Le samedi  25 Octobre place sera donnée au défilé de mode des Miss dénommé Top Model Award avec à la clef une vente aux enchères du projet humanitaire de Miss Afrique International. Les fonds récoltés seront mis à disposition de Miss Forever Association, qui se chargera de réaliser le projet Villages soleil en République Centrafricaine, pays choisi cette année par le comité d’organisation  du Mai. Le Mardi 28 Octobre, le Beach Beauty et le clou de Mai 2014, la grande soirée glamour de l’élection de Miss Afrique International le 1er Novembre 2014 entre 30 Miss du Continent, 8 Miss européennes et 5 Miss qui viendront des Etats-Unis. Pour entretenir les journalistes culturels par rapport à cet événement de taille, Olga Fafolahan était  entourée entre autre de Mardiatou Ligali Ali, opératrice économique et chargée de la ressource humaine dans le comité, Alain Adjibadé de Acadjou Communication, chargé à la communication du Mai 2014. Il faut rappeler qu’en marge de la tenue de cette première édition du Mai, plusieurs sites touristiques seront visités par les délégations qui viendront d’un peu partout.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 21 octobre 2014

Ouverture d’un centre culturel à Cocotomey

Encore un espace dédié à la promotion de la culture

En décembre prochain un nouveau centre culturel ouvrira ses portes au Bénin. Il s’agit là d’une initiative d’un groupe d’artistes béninois soutenu par une organisation non gouvernementale française, l’Ong l’Hospitalité et développement (ONG l’Hed). Ce centre pluridimensionnel est érigé à Cocotomey pour prendre part au rayonnement du monde culturel béninois.
Dominique Zinkpè


D’un coût global estimé à plus de deux cent millions de nos francs et d’une superficie totale de 4.000 mètres carré, l’espace culturel implanté à Cocotomey est un joyau de taille. Baptisé  tout simplement ‘’Le Centre’’, il ouvrira ses portes en décembre prochain pour servir les causes de la culture béninoise dans tous ses compartiments. Erigé à quelques encablures du complexe scolaire la Plénitude de Cocotomey, ‘’Le Centre’’ sera inauguré en décembre prochain pour le bonheur des artistes. C’est à la faveur d’un point de presse que Dominique Zinkpè, artiste plasticien hors pair, entouré de son assistant Hyppolite Attakoun et de Timothée Grimblat, représentant de l’Ong l’Hed au Bénin, a annoncé la bonne nouvelle. Selon Dominique Zinkpè, coordonnateur du projet, l’idée de la création d’un tel espace est née du constat, que le Bénin n’en dispose pas beaucoup et qu’il faille combler le vide que constitue les lieux de rencontre authentique entre les artistes toutes catégories confondues et le public qui font défaut. A un taux de réalisation de 90%, ce centre culturel est une plate-forme de dialogue constructif entre le public et les artistes. ‘’Le Centre’’ dispose de plusieurs compatiments. On peut yu dénombrer, une bibliothèque, un petit musée, un espace qui accueillera les résidences de création d’artistes, un mini bar et un espace d’échange entre les artistes et le public. Il ne faudra pas omettre le cyber Café. Pour Timothée Grimblat, représentant de l’Ong l’Hed au Bénin, vue les potentialités culturelles dont regorge le pays, il était de bon ton d’accompagner un tel projet jusqu’à son aboutissement. Il a également salué la dextérité de la partie béninoise qui a su pleinement jouer sa partition pour que ce projet devienne une réalité. Pas encore inauguré, mais déjà ‘’Le Centre’’ accueille et ceci pour un mois, la résidence de création de deux artistes béninois, Charly Djikou, sculpteur de pierre et Rafiy Okéfolahan, plasticien.



Patrick Hervé YOBODE

mardi 14 octobre 2014

Revalorisation d’une mythique danse de nos couvents

Sakpata Zogbo initie une formation autour de la danse Yaoïtcha

En novembre prochain, une trentaine de danseurs professionnels et les personnes qui auront envie de maitriser une danse du terroir seront au charbon. Il s’agit de l’initiative combien salutaire de Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo, danseur professionnel de talent et l’un des meilleurs du Ballet National. Soucieux de redorer le blason de notre patrimoine culturel, notamment la danse traditionnelle et afin de pouvoir donner le goût à d’autres personnes, surtout les plus jeunes pour constituer une relève au Ballet National, il lance dans quelques semaines, la formation de danse Yaoïtcha.

Sakpata Zogbo, un phénomène des danses traditionnelles du Bénin

Du 24 au 27 novembre 2014, une trentaine de danseurs professionnels ainsi que des personnes qui ont la volonté d’apprendre une danse de notre riche patrimoine, seront au cœur d’une grande formation. C’est une conférence-débat animée par Adolphe Koffi Alladé, qui ouvrira le bal de ses quatre jours de formation. Soutenu par le Chef de l’Etat, le ministre de la culture, la direction de la promotion artistique et culturelle, le fonds d’aide à la culture, Claude Balogoun, David Adoukonou, Ebénézer Bodjrènou et autres, Sakpata Zogbo entend redonner vie à une danse en déclin. En effet, l’avènement de la danse contemporaine et le goût poussé de certains publics aux créations de danses, contribuent à la perte de nos valeurs artistiques et surtout parlant de danses. Il faut aussi remarquer le manque criard de danseurs professionnels pour le compte de nos danses traditionnelles, ceux qui sont là actuellement qui prennent de l’âge,  le Ballet National, étant le porte étendard du Bénin sur le plan mondial grâce à nos danses traditionnelles, manque cruellement d’une relève capable de nous relayer nous autres vieillissants. Voilà plusieurs raisons qui ont poussé Sakpata Zogbo, a initié une formation autour de la danse Yaoïtcha. Une formation qui prendra son envol le 24 novembre prochain, à Zogbo Zangbéto Vali (la grande place réservée aux prestations des adeptes des Vodoun de la localité). Plusieurs formateurs de renom, parce que danseurs professionnels à la retraite et encore en activité se relayeront pour donner le meilleur aux jeunes qui recevront la formation. Ils sont : Oscar Alossè, grand chorégraphe du Ballet National, Aubin Ahyi, chorégraphe de renom des Supers Anges Hwendo Nan Boua, Soumaïla Taofic, chorégraphe des Muses, etc. Tout ceci se fera sous la bénédiction de certains dignitaires de nos valeurs endogènes dont entre autres : Hounnon Adankanlin, Toko Hounnon et Vodounnon Zoungnin.

Bref aperçu de la danse Yaoïtcha

C’est une danse de nos couvents principalement réservée, au Vodoun Yaoïtcha, qui lui-même est un Vodoun qui s’apparente au dieu du feu, le Vodoun Hèviosso. C’est une danse qui sanctionne les cérémonies et autres rituels de libation, de ce Vodoun, qui se place en très bonne place dans le panthéon des divinités au Bénin. Ses adeptes après la transe, et les rituels qui suivent cette étape, viennent au Satô, la grande place qui abrite les réjouissances populaires des Vodoun et qui au Bénin se retrouve dans chaque localité. Appelée, « Zohiho », c’est une danse qui s’exécute avec un canari rempli de feu et qui amène l’adepte à se promener dans tous les sens. Danse très émouvante, elle a été modernisée et ramenée au Ballet par l’incontournable Adolphe Koffi Alladé. Ce dernier dans ses recherches, aura trouvé la formule adéquate pour multiplier les canaris. Du seul canari, Adolphe Koffi Alladé est passé à 16, avec  cinq (05) sur la tête, un (01) dans chaque main et neuf (09) au niveau de la hanche, avec tous ces canaris remplis de feu. C’est donc cette danse qui se meurt, par faute de sa promotion et de sa valorisation, mais aussi parce que les troupes de Ballet, ne l’exécute plus. Il était alors de bon ton que quelqu’un puisse penser à sa revalorisation. C’est donc Sakpata Zogbo, qui a tôt fait de comprendre la réalité de la chose en saisissant au bon l’idée de Florent Eustache Hessou, de revenir sur cette danse qui connaissait son déclin, mais qui reviendra bientôt dans l’agenda des grandes danses traditionnelles du Bénin.

Patrick Hervé YOBODE

dimanche 12 octobre 2014

Promotion sans frontière de notre patrimoine musicale

Après le Bénin et l’Afrique, Norberka et son Zinli Gbété investissent l’Europe et les USA

(Hounnon Béhumbéza, l’homme qui exporte le Bénin sur les toits du monde)

On la connaissait ici au pays avec sa voix retentissante, on savait qu’elle est un talent à l’état pur. Beaucoup de choses avaient été dites d’elle, à la parution de son premier livre sonore, qui s’intitulait ‘’Kpèdido’’. Depuis la sortie de son second opus ‘’Gantché xo’’ et sous la coupole d’un grand homme de culture, qui s’appelle Hounnon Béhumbéza, Norberka et son Zinli Gbété, prennent une autre dimension. Depuis le mercredi dernier, le Zinli Gbété a retenti dans cinq  pays européens et attend de conquérir le peuple américain.
Norberka ici avec le Kpézin , Tam-tam phare du Zinli Gbété


La France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et l’Angleterre, voilà les pays du vieux continent qui ont gouté à la délicieuse et sensuelle voix de Norberka, mais surtout à la rythmique exceptionnelle du Zinli Gbété. En effet, depuis le mercredi 08 Octobre 2014, elle prenait départ de son pays, pour fouler le sol français, première étape de sa tournée européenne. Qu’il vous souvienne qu’il y a quelques mois, elle était au Mali et dans quelques pays africains, où elle faisait parler son talent et le Zinli Gbété. Cette fois-ci, Norberka et le rythme le plus en vogue actuellement au Bénin, ont assiégé l’Europe, avant de séduire la première puissance économique mondiale, les Etats-Unis d’Amérique. En France, à Berlin, en Italie, aux Pays-Bas ainsi qu’à Londres, Norberka aura donné tout le meilleur d’elle, comme à l’accoutumée d’ailleurs, pour enfoncer le Zinli Gbété dans le cœur des européens. Etape par étape et ville par ville, la reine du Zinli Gbété a convaincu les foules. Elle a vendu très cher le Bénin son pays et le rythme de son terroir. Plusieurs contacts pris, ainsi que beaucoup de contacts distribués pour que désormais le Zinli Gbété résonne dans les quatre coins du monde. Norberka, la reine du Zinli Gbété, sera désormais sur tous les grands festivals du monde, car déjà les grands programmateurs se bousculent pour l’avoir. Toute chose qui est à mettre à l’actif d’un digne fils du Bénin, Hounnon Béhumbéza, qui entend faire la promotion de tout ce qui sur le plan de la culture, fait rayonner le son pays. Après l’étape européenne, la reine du Zinli Gbété, foulera le sol américain, où elle est attendue dans plusieurs Etats. Là encore, c’est connu d’avance, elle mettra de la sienne pour hisser le Bénin et le Zinli Gbété au sommet des préoccupations de l’heure dans le pays de Barack Obama.

Quand va-t-il s’arrêter ?
Sa Majesté Hounnon Béhumbéza ici avec sa grande sœur Chantal Vieyra

Il est partout, on le voit sur toutes les scènes, il soutient tous les artistes, toutes catégories confondues, il n’a pas de limites. Il, c’est Hounnon Béhumbéza. La vache à lait ou la vache à traire désormais dans le monde culturel et du showbiz au Bénin. Il ne ménage, ni artistes, ni promoteurs culturels, ni journalistes culturels, ni présentateurs d’événements. Il est partout. Désormais, plus que décidé, il est celui par qui la reine du Zinli Gbété, Norberka a pris cette nouvelle dimension. Du Mali, au Sénégal, du Ghana, au Togo, de Maïsha Tv au Mali à Stars Parade sur CFI, elle a été découverte par les plus grands patrons du showbiz au plan mondial. De l’Europe aux Etats-Unis, le Zinli Gbété et Norberka étaient attendus. Ceux-ci qui la réclamaient elle et son Zinli Gbété, ont été satisfaits, car Hounnon Béhumbéza, a rapproché le produit des consommateurs. Le fils de Maman Adjélé Béhumbéza, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Je me battrai, becs et ongles pour assurer la promotion et la visibilité à la culture béninoise, notamment à nos rythmes traditionnels et Norberka et son Zinli, je les ferai connaitre dans le monde entier », dixit Hounnon Béhumbéza. Attendons de voir, quels seront les prochains continents qui découvriront la reine et son Zinli Gbété.


Patrick Hervé YOBODE

Promotion de la mode et du tissu africain

La 3ème édition de la Nuit du Pagne reportée au 1er novembre

Mikhaël ADJI, Promoteur de la Nuit du Pagne


Initialement prévue pour se tenir le samedi 04 Octobre 2014, à Djougou, l’acte 3 de l’événement qui depuis quelques années donne de la visibilité au pagne en assurant la promotion de la vraie identité culturelle des africains, a été ajournée. Placée sous le haut parrainage de Sa Majesté, Kpétoni Koda VI, roi de Djougou, la Nuit du Pagne 3ème édition qui devrait se tenir dans cette ville du septentrion, est un événement de l’Agence Unik. Composée de jeunes gens très dynamiques avec à leur tête Mikhaël Adji, promoteur culturel, cette agence, est devenue, le seul creuset où se fait une réelle promotion du pagne africain. Sa Majesté Kpétoni Koda VI, roi de Djougou ayant mesuré toute la portée d’un tel événement, avait voulu voir autour de lui toutes les filles et tous les fils de son terroir, les cadres natifs de Djougou. Mais le samedi 04 Octobre étant le jour de la Tabaski, fête musulmane et partant fête majeure de la localité, les cadres, ministres, directeurs de sociétés, députés et autres étaient plus que pris. La place de l’Indépendance de Djougou, vibrera donc le 1er novembre au son et aux couleurs des plus belles créations des meilleurs stylistes et créateurs de mode, du Bénin et du Continent. Au programme, plusieurs expositions, des défilés, prestations d’artistes et beaucoup d’autres surprises. Une troisième édition qui annonce des innovations de taille, avec la présence à Djougou, d’une dizaine de mannequins internationaux. Mikhaël  Adji et son staff, ainsi que Sa Majesté Kpétoni Koda VI et tous les cadres, entendent faire de cette  édition de Djougou, une mention spéciale. Après Cotonou en 2012, Bohicon en 2013, c’est le Nord Bénin et plus précisément Djougou, qui permettront à l’Agence Unik de mettre le pagne sur orbite et exhorter les africains à porter le pagne, qui est l’élément phare de leur identité culturelle. Prenez donc le rendez-vous, car ce sera un événement inédit.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 9 octobre 2014

Valeurs D’Ici


Hounnongan Dannon Amankpo Azé-Mando Awa ou la puissance terrifiante qui fait trembler les sorciers

(Le petit piment qui fait mal aux sorciers)


Il est très jeune, mais est une valeur absolue du monde endogène. Lui, c’est Hounnongan Dannon Amankpo Azé-Mando Awa. Très effacé, mais très efficace, il a à peine la trentaine passée. Il a hérité la connaissance des plantes et de la médecine traditionnelle de son grand père, qui avait prédit avant sa mort qu’il serait, celui qui prendra sa place sur son trône de roi. L’enfant naquit et devint après une fuite en avant une puissance redoutable contre la sorcellerie et les forces du mal. Il détient une bonne partie de sa puissance, de sa grand-mère paternelle, une femme redoutable, qui lui aurait tout légué, afin qu’il devienne cet arbre, ce baobab sous lequel viendront trouver la paix et la quiétude, ses frères et sœurs et partant tous les béninois. Le 21 septembre dernier, une distinction honorifique lui a été donnée par le Festival Panafricain Hwendo, pour tout le service qu’ilrend aux populations pour leur bien-être.



L’homme et ses débuts

Voilà un jeune de la trentaine à peine dont la seule évocation du nom fait frémir le clan des sorciers et des personnes malintentionnées qui nuisent à leurs prochains par les forces occultes. Il a vu le jour à Allada Agongblamè quartier Mèdadouhoué. Il était prédestiné au monde endogène depuis les entrailles de sa mère. Il était dans le sein de sa maman, lorsque son grand père Gbèbodé avait déclaré qu’il ne connaitrait pas l’enfant à naitre, mais que c’est ce dernier qui le remplacera sur son trône. L’enfant naquit, grandit et balaie du revers des mains la prophétie de son grand père. Il vint passer une partie de son enfance dans la mégalopole béninoise, qu’est Cotonou, où il apprend un métier noble qui nourrit bien son homme. Il finit et prend son parchemin. Le premier atelier qu’il ouvre, il le referma après quelques mois seulement. Il retenta l’expérience plusieurs fois mais en vain. Surviendront des problèmes en n’en plus finir et des déboires exceptionnellement retentissant. De problèmes en problèmes, il finit par aller consulter le Fâ qui révèle qu’il n’aura jamais la paix, s’il ne retourne dans un premier temps au village et dans un second, accepter d’être intronisé roi sur le trône de son grand père. C’est ainsi, qu’il reprenait le chemin de son village pour prendre langue avec son destin. Il fut intronisé par le roi Kpodégbé d’Allada et prend le nom fort de Dah Azé-Mando Awa.     

Hounnongan Dannon Azé-Mando Awa, le Petit Piment qui fait très mal au sorciers


La puissance qu’il hérite est incommensurable

Son nom évocateur a inspiré sa grand-mère paternelle qui dotée de puissances surnaturelles, a tôt compris qu’elle devrait le coacher et faire de lui une force redoutable. Et il ne cache rien lorsqu’on lui demande d’où est-ce qu’il tire toute sa puissance et ses connaissances de la médecine traditionnelle, il répond haut et fort, que c’est sa grand-mère qui constitue cette montagne derrière laquelle il prend refuge. Cette brave dame qui compte déjà 121 ans à son compteur vie, est tout simplement immense. Nantie de la sorcellerie blanche et d’autres puissances, c’est-elle qui aura tout donné à son petit fils Hounnongan Dannon Amankpo Azé-Mando Awa. Dans un premier temps, les puissances et les connaissances liées aux plantes et à la médecine traditionnelle et dans un second la sorcellerie blanche, la puissance extrême dans le monde occulte. Il est un incontournable Prêtre du Vodoun Dan en dehors la puissance terrifiante qu’il constitue contre les sorciers et les forces maléfiques. Une lutte acharnée contre la sorcellerie et les esprits maléfiques qu’il mène depuis plus de 15 ans déjà, juste après son intronisation.

Les différentes sortes de sorcellerie et leurs manifestations

Il y a trois sortes de sorcellerie nous révèle Hounnongan Dannon Amankpo Azé-Mando Awa. La sorcellerie blanche, celle noire et puis la sorcellerie rouge. Chacune d’elle se manifeste de différente manière et sont des forces terribles soit du bien soit du mal. La sorcellerie noire est la forme la plus dangereuse pour les hommes. Lorsque celui qui détient cette forme de sorcellerie vous poursuit, vous avez toujours des problèmes, vous ne réussissez dans rien, vous avez des blocages partout, vous n’aurez pas d’enfants ou vous les avez difficilement, vous êtes la risée des gens. Lorsque que vous faites des recherches ou que vous alliez consultés le Fâ, il est souvent dit que c’est le Vodoun Dan, Sakpata ou autres qui vous dérange, même si vous faites les rituels de ce ou de ces Vodoun, vous n’aurez toujours pas la paix. Voilà la sorcellerie noire, mais moi je parviens à tirer beaucoup de gens de leurs griffes. Contrairement à elle, la sorcellerie blanche ne fait pas du mal. Lorsque tu as la sorcellerie blanche, tu ne dois plus vouloir le mal de ton prochain, tu ne feras rien d’anormal, tu ne tueras point, mais tu as la force de lutter contre les esprits maléfiques, contre les autres formes de sorcellerie. « C’est avec la sorcellerie blanche que nos ancêtres avaient vaillamment lutter contre les blancs et ont réalisé les prouesses que vous savez ». La dernière qui est la sorcellerie rouge, quand elle vous attaque, vous êtes exposé à tous les dangers possibles. Vous n’avez pratiquement pas de situation, pas d’emploi, personne pour vous aider, des blocages partout, vous êtes la cible des accidents de circulation. En tout cas quel qu’en soit la puissance et la teneur de la sorcellerie, moi Hounnongan Dannon Amankpo Azé-Mando Awa, je les anéantis.

Le Vodoun Dan et ses manifestations

Parlant du Vodoun Dan, je dirai que, le Dan est Vodoun  qui se manifeste de plusieurs manières aux Hommes et à ses adeptes. Il peut être en vous, vous pouvez naitre avec sa marque ou bien si vous violez les règles d’une divinité donnée le Vodoun Dan peut se révéler à vous ou encore il est possible qu’on vous recommande à lui. Mais il est fréquent de voir aujourd’hui des possédés de Dan, des gens qui sont nés avec le Vodoun Dan et autres fuir nos réalités pour se refugier dans les églises. Je leurs dirai que ce n’est pas ça qui règlera leurs problèmes. Tant qu’ils ne reconnaissent pas l’existence du Vodoun Dan dans leur vie et qu’ils ne fassent pas les rituels y afférents, ils n’auront jamais la paix dans leur vie. Le Vodoun Dan existe alors sous plusieurs espèces qui sont : Tohossou, Todan, Aguédjidan, Attindan, nos cours d’eau et le vent qui souffle sont aussi d’autres formes du Vodoun Dan. Les rituels qui sont faits dépendent de laquelle de ces divinités réside en vous et qui gouverne votre vie. Ils utilisent différentes feuilles, n’utilisent pas la même couleur de pagne, ne mangent pas les mêmes choses. Par exemple le Dan-Lissa, lui il est encore plus exigeant que les autres, il ne mange pas du sel, ses rituels exigent carrément d’autres choses qu’il faut faire. Ils sont tous Vodoun Dan, mais ont leurs interdits, la manière d’effectuer leurs rituels, la manière de les ériger chez soi est encore différente.  Par ailleurs tous ceux qui sont sous la protection de Vodoun Dan, qui sont nés avec sa marque et qui ne font pas les rituels se détruisent, ils n’auront jamais le bonheur et l’abondance dans leur vie, car le Vodoun Dan qui est l’entité suprême de la richesse, pouvait les combler de tout, mais pas avant que ces derniers ne le reconnaissent et ne fassent les rituels qu’il recommande. Ceux qui l’ont compris trop tôt et se sont conformés à ses prescriptions sont des individus généralement nantis, qui ne manquent de rien, qui ne souffrent de rien, qui sont dans l’abondance financière, matérielle et autres. Maintenant la femme Dansi (celle dont le Vodoun Dan gouverne l’existence), pour se coucher avec son mari sur le même lit, doit se coucher devant et l’époux derrière contre le mur. Car il est fréquent que son mari spirituel, le Vodoun Dan vienne la visiter avec de l’or, des diamants, bref de la fortune. Elle n’aura jamais cette fortune si son mari humain, n’étant pas Dansi se couchait devant et la femme contre le mur. Non seulement ce dernier aura mal, mais partout il commencera par entendre le nom du Vodoun Dan, qui choisi souvent de visiter ses adeptes les jeudis et vendredis dans la nuit. Il est aussi possible que le Vodoun Dan gouverne votre vie avec d’autres Vodoun simultanément. C’est le dieu de la richesse qui comble ceux qui sont nés pour briller, mais dont les esprits maléfiques bloquent les issus.


On voit chez vous des oiseaux que font-ils ces bêtes ici ?

C’est vrai, ces animaux sont faits pour les forêts, la grande brousse, mais moi je les héberge à la maison. J’ai deux Hiboux et deux Vautours qui se relais entre Allada et ici. Ma grande mère après m’avoir cédé ces pouvoirs, elle m’a légué aussi ces oiseaux. Parfois quand j’arrache aux sorciers leurs proies, ils viennent ici en délégation pour me défier, mais ils échouent. A leur arrivée, c’est d’abord ces oiseaux ou du moins celui qui est présent qui les accueille. Il en est ainsi pour toute personne dotée de mauvaises intentions et qui vient ici. Ce sont ces mêmes oiseaux que j’envoie en mission, sur les bases des sorciers dans la nuit profonde pour aller arracher les âmes déjà ligotées et dont les sorciers croyaient avoir scellé le sort, car celui qui détient la sorcellerie blanche ne va pas sur les champs de bataille, mais envoie son oiseau.

Il parle du Fâ et des maladies qu’il guérit

Pour lui le Fâ est un messager de Dieu, c’est lui qui révèle les grands secrets, les choses les mieux enfouies dans le noir. C’est par le Fâ que vous savez qui vous êtes, ce que vous pouvez faire  ou ne pas faire, c’est-à-dire les interdits liés à votre vie. Le Fâ c’est l’alpha et l’oméga, le début et la fin et étant un dignitaire du monde endogène il faut en maitriser ses rouages, pour pouvoir l’expliquer à ceux qui viennent nous voir pour trouver solution à leur vie. Réputé dans la lutte contre sorcellerie, il est aussi puissant dans les rituels liés au Vodoun Dan. Il excelle dans la guérison de plusieurs maladies dont entre autres : Hémorroïdes les deux formes, la paralysie, la stérilité chez l’homme et la femme, les kystes, fibromes et myomes, les trompes bouchées, la perte blanche, les problèmes liés à l’utérus, les envoutements de toutes sortes, etc. tout ceci dans un délai de trois à 7 jours au maximum qu’il donne lui-même.

Dans sa pharmacopée

Il y a une multitude de produits dans sa pharmacopée, pour la guérison instantanée de toutes les maladies, liées à la sorcellerie ou aux forces maléfiques. De la bague ‘’Azé-Mando Awa’’ qui fait fuit les sorciers, au savon ‘’Mansé Avi yéton’’ qui est très efficace contre les envoutements et les querelles et la jalousie sans fondement, en passant par l’huile ‘’Azé-Mando Awa’’ qu’on administre aux enfants pour les protéger contre la sorcellerie et les forces du mal. Plusieurs autres produits concourent au bien-être des populations avec la puissance de Hounnongan Dannon Amankpo Azé-Mando Awa, pour sauver les populations.

Où le trouver

Il est basé à Womey au quartier Soglogon, devant l’Ecole primaire privée Gbèman, vers Héélouto. Ou contacter le au 94 853 790/66 021 809

Réalisation Patrick Hervé YOBODE



lundi 6 octobre 2014

Grande finale de CONAVAB Inter 2014


Marx Sèdégan sacré champion national

(Grâce Lucie enlève le trophée continental)

Démarrée avec sa phase pratique depuis janvier 2014, par les différentes descentes de Patrice Ahouloumè, son promoteur dans plusieurs pays de la sous région, la 17ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter a connu son épilogue. C’était ce dimanche 05 Octobre 2014, devant une foultitude de béninois, qui ont toujours un penchant pour la culture et les sonorités du terroir. Cette grande finale avait pour cadre le Pavillon du Hall des Arts, Loisirs et Sports de Cotonou.

Marx Sèdégan Vainqueur CONAVAB Inter 2014

Ils étaient tous présents, les huit (08) artistes béninois qui s’affrontaient dans le cadre de la 17ème finale de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, dans le rang des artistes venus de la sous région, le burkinabé Tiékorkora manquait à l’appel. Qu’à cela ne tienne, il y avait compétition. Le Pavillon s’était rempli en une fraction de seconde. Le comité d’organisation emmené par Patrice Ahouloumè a mis les petits plats dans les grands pour arriver à réussir l’ultime acte de cette 17ème édition, vu qu’il n’y a avait pas du tout de soutien. Pour lancer cette finale, Patrick Idohou directeur de la promotion artistique et culturelle représentait le ministre de la Culture Jean Michel Abimbola.  « Nous félicitons le promoteur de cette entreprise culturelle, cette initiative qui s’est imposée dans le temps et promettons que le ministère de la culture soutiendra toujours son organisation », dixit Patrick Idohou. En homme très effacé, Patrice Ahouloumè parle très peu, c’est pour cette raison qu’il préfère à chaque édition laisser la place aux artistes pour servir les sens des gens qui composent le public. Pour cette 17ème finale de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, Rébecca Adanvo, Edwige Hessou, Edith N’Po N’Tcha, Super Sonic, K. Dialo, Marx Sèdégan, Jafary et Kalamoulaï étaient en compétition. Il leur fallait convaincre et jury et public en dix (10) minutes avec en toile de fond, plusieurs critères, dont l’accoutrement de l’artiste, l’occupation de la scène, l’instrumentation, l’arrangement du titre en compétition et son exécution, présentation du couplet, la pertinence du message, l’originalité de l’artiste et l’ovation du public. Les mêmes critères prévalaient pour Grâce Lucie de la Côte d’Ivoire et le duo J.F Conconsa du Ghana. Devant un jury national composé de N’Tcha Gildas, de Gislain Ganhonon, de Milène Gnangnon, de Méchac Dossou et de Chantal Zohoungbogbo et un jury international, chaque artiste en 10 minutes a tenu la scène. Tour à tour, chaque artiste a donné sa prestation. Après l’harmonisation des points obtenus par artiste, le jury proclama les résultats. Et c’est Marx Sèdégan du département des Collines qui fut proclamé vainqueur des artistes du Bénin, version musique moderne avec 14.50 sur 20.  Il sera suivi de Kalamoulaï qui totalisait 14.25 et la troisième place reviendra à une femme, Edith N’PO N’Tcha alias Kupan. En compétition continentale, c’est l’ivoirienne Grâce Lucie qui a sifflé le trophée au nez et à la barbe du duo Conconsa du Ghana, avec 14 sur 20, contre 13.91 pour le duo. Marx Sèdégan repart avec une enveloppe financière de 600.000 F CFA, un poste téléviseur, une moto Djènannan offerte par l’honorable Yacoubou Malèhossou et le trophée national.
Grâce Lucie vainqueur continental CONAVAB Inter 2014
 Grâce Lucie s’en sort avec un poste téléviseur, 600.000 F CFA et le trophée continental. Le duo ghanéen reçoit le mini trophée, un Woofer et une enveloppe financière de 350.000 F CFA. Les 7 autres artistes béninois ont chacun reçu un Woofer et une enveloppe financière contenant de 200.000 F à 350.000 F CFA en plus du mini trophée pour le 2ème. Vivement la 18ème édition l’année prochaine avec la musique traditionnelle.
Patrick Hervé YOBODE